dimanche 20 mars 2011

Là… – Vivement la prochaine fois – Du passé dans mon présent 2/2

Mots clés : Tableau OLBRACHT ; W. OLBRACHT


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La seconde fois, c’était sur le site d’enchères aux quatre lettres. D’habitude, la page de résultat n’affiche que des livres du philosophe polonais de même nom. Mais là, il y avait une petite image en couleur.

Et toujours la surprise de découvrir l’œuvre, plus ressemblante à ce que je connaissais déjà, un paysage représentant un pont de pierres dans une vallée. Même si la peinture ne semble pas particulière, le choix des couleurs m’est déjà familier. Puis, toujours cette histoire de perspectives litigieuses. Il s’agit d’une huile sur bois. C’est la première fois que je croise ce support.

C’est quand-même une drôle d’impression, de voir revenir un objet inconnu jusqu’alors et qui a pourtant appartenu à la famille. Surtout que l’objet se trouvait au plein cœur de l’Auvergne, à plusieurs centaines de kilomètres donc de son acquisition. J’aime croire à cette idée que les objets eux aussi ont une vie, qu’ils voyagent avec leurs propriétaires. Que chaque chose dispose un jour de son moment de gloire ou de délaissement. J’ai trouvé cette peinture en 2008. L’année de réalisation est 1948 et si une personne l’a conservée pendant autant de temps, il doit bien y avoir une raison car après tout, c’est l’homme qui a le droit de vie ou de mort des choses…

En quelques sortes, le mouton est rentré dans la bergerie et cela fait plaisir de voir la collection s’agrandir. Par extrapolation, on pourrait même aller jusque dire - pourquoi pas -, que c’est l’homme qui en est l’auteur qui vit encore. Je ne parle pas de réincarnation et s’il fallait évoquer la métaphysique, je pencherai plus pour un sursaut dans une tombe de la petite commune de Furnes en Belgique…
Une partie de moi me pousse à suivre cette fiction tandis que l’autre l’emporte et me remets les pieds sur terre. Après tout, c’est de cette manière que se partage la vie non ? Entre rêves et réalité.

Voir aussi mon autre trouvaille !





vendredi 11 mars 2011

05 Mars 2010 – Lille Jeanne de Flandres - Deux gros yeux pour deux plus petits


Tableau jusqu’alors inhabituel mais remarquable de douceur, de fragilité, comme un coton rencontrant une goutte de lait.

Une paire d’yeux écarquillés, ouvert en grand, si grand et lumineux qu’ils éclaireraient la pièce même dans le noir.
A peine rencontrée et déjà conquis.
Le sang qui ne fait qu’un tour, non, une envolée d’un être à un autre présent à cet instant pour revenir se poser sur ce micro organisme. Ou plutôt pour venir se placer à jamais dans les souvenirs de nos vies. Le temps ne s’arrête pas ailleurs, ici il est déréglé, il faut compter deux mesures plutôt que la seconde habituelle. Un arrêt sur image sur ces premiers moments. Il y a beau ne pas avoir de nuages à travers la fenêtre, le soleil est à l’intérieur. Sorte de luminothérapie puissance…combien ? Non vraiment quantifiable. On parle de la science non exacte de l’humain, du cœur serré imprévu.

L’insouciance appelle la vie et l’accueille à bras ouverts pour mieux la nourrir.
Jules appelle Luce et l’accueille à bras ouverts pour mieux lui donner le biberon.
Les deux yeux écarquillés ne sont maintenant plus seuls.
Jules a une petite sœur.


Petite musique d'accompagnement