Mes grands-parents habitaient Dunkerque, port de la Mer du Nord dans laquelle le poisson plat est (était est plus juste) prépondérant. Mes oncles ayant un attrait certain pour la pêche, il n’était pas rare de trouver des seaux garnis de vers de côtes. En général, cela était le signe d’un festin dominical…
Ce dimanche là, ils étaient là reposant dans l’évier carré des années 50. Là, exposant leur fière allure d’avoir été sortis de la mer à la canne et non pas au filet. Là, à la peau marron tachée de points orangés ruisselante et dégageant l’odeur de la fraîcheur du plat à venir.
Elles aussi étaient là, et n’avaient rien à envier. Elles dont la blondeur et les yeux montraient qu’elles aussi voulaient participer au plaisir. Bientôt elles sortiraient de leurs bassines et se dénuderaient sous les effets de l’économe et du couteau.
Sur la table en formica vert clair, les plats remplis de jaunes d’œufs, de farine et de salade assaisonnée confortaient l’idée du festin. Désormais tout doute s’envolait à la vue du papier journal fixé sur le mur et prêt à recevoir les projections des hôtes du midi de la gazinière.
Du fait de mon jeune âge, je n’étais pas convié à rester dans la cuisine lors de la préparation du repas. Ma tâche consistait donc uniquement à savourer le contenu de l’assiette qui allait m’être servie.
Et quelle saveur !! Quel bonheur gustatif que cette combinaison carrelet frit –pommes-frites. L’assiette unique n’a jamais suffit, et ces dimanches là, le service Arcopal était bien amorti…
Ce dimanche là, ils étaient là reposant dans l’évier carré des années 50. Là, exposant leur fière allure d’avoir été sortis de la mer à la canne et non pas au filet. Là, à la peau marron tachée de points orangés ruisselante et dégageant l’odeur de la fraîcheur du plat à venir.
Elles aussi étaient là, et n’avaient rien à envier. Elles dont la blondeur et les yeux montraient qu’elles aussi voulaient participer au plaisir. Bientôt elles sortiraient de leurs bassines et se dénuderaient sous les effets de l’économe et du couteau.
Sur la table en formica vert clair, les plats remplis de jaunes d’œufs, de farine et de salade assaisonnée confortaient l’idée du festin. Désormais tout doute s’envolait à la vue du papier journal fixé sur le mur et prêt à recevoir les projections des hôtes du midi de la gazinière.
Du fait de mon jeune âge, je n’étais pas convié à rester dans la cuisine lors de la préparation du repas. Ma tâche consistait donc uniquement à savourer le contenu de l’assiette qui allait m’être servie.
Et quelle saveur !! Quel bonheur gustatif que cette combinaison carrelet frit –pommes-frites. L’assiette unique n’a jamais suffit, et ces dimanches là, le service Arcopal était bien amorti…
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