On en voit souvent ; à terre, sur les routes, dans leur flaque rouge, mais on ne voit jamais quand cela se produit. Et bien aujourd’hui, j’ai eu cette triste occasion de voir un pigeon se faire couper la vie par une automobiliste.
Biensûr, ce n’est qu’un pigeon, l’oiseau que certains haïssent toute l’année. Mais il n’empêche que c’est toujours étrange de voir une vie se faire emporter.
Il était donc étalé sur le macadam et à demi ouvert quand je l’ai vu. La tête essayant encore de se débattre comme si le volatile scrutait d’un mauvais œil le danger s’approchant de son futur festin.
C’est triste quand-même un pigeon qui meurt. Ca s’en va en quatre temps, en moins de dix secondes. Chaque temps correspondant à un effondrement de la tête de quelques centimètres, jusqu’au dernier qui fait atteindre le sol et emporte les yeux.
Tout cela se passe sans aucun son.
Sans aucun son.
L’ambiance n’est pas la même dans la voiture de la coupable qui ne s’est rendu compte de rien.
Triste mort que celle d’un pigeon fauché par l’insouciance et sous l’œil d’un témoin impassible.
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