lundi 30 janvier 2012

Sur ses pneus – 18/11/2006 - 22/11/2011 – Maya son joli jaune

J’ai déjà évoqué Martine. Ce ne serait donc pas loyal de ne pas vous présenter Maya… Forcé de constater que ma folie matérialiste ne s’est pas arrêté à la possession d’une auto, il en fallait une seconde afin…que la première ne s’ennuie pas.

Bon, je sais, c’est minable mais je n’ai pas d’autre explication, si ce n’est la suivante…

Un coup d’œil sur une page web, un coup de sang, un coup de fil et je me retrouvais en campagne seine-et-marnaise un samedi matin programmé à même pas 10h. C’était parfait, comme orchestré.

Elle était là, ne demandant qu’à être bousculée, seule dans le fond d’une dépendance assez haute pour pouvoir y faire une mezzanine. D’un jaune poussiéreux, mais d’un jaune psychédélique qui n’attendait qu’un coup de polish.

Il ne m’a pas fallu longtemps pour prendre la décision que je reviendrais au même endroit sept jours plus tard avec la ferme intention de m’emparer de ses clés.

Malgré des débuts assez stressants que provoque le fait de diriger une voiture à conduite archaïque en pleine région parisienne, le rendez-vous plaisir était bien là.

Maya, comment dire…

A l’extérieur c’est ; un jaune que le moindre badaud remarque, une auto qui fait du bruit mais c’est normal, des pneus qui crissent au démarrage pour finalement ne pas aller très vite, c’est des tas de « j’ai appris à conduire sur ça » à son passage, un mariage de tonalité avec les saisons…

A l’intérieur ; un fauteuil bas, des suspensions qui font tanguer la voiture au moindre coup de volant, un compteur de vitesse dont le cliquetis est proportionnel à la vitesse enrayée, c’est aussi un gros bourdonnement comme celui de la carlingue d’un avion en plein vol, un poste de pilotage si simple qu’on se demande où en est le reste…

Une petite force tranquille cette caisse. Elle ne réclame rien, tu la démarres au bout de deux mois au quart de tour. Et plus tu roules avec, plus elle te le rend. Et puis aussi, c’est tout petit une 104, la berline 4 portes la plus courte d’Europe à sa sortie en 1972. Alors forcément, sortir sans payer des parkings sous-terrains dont les barrières ne ferment pas complètement la voie, c’est facile !

Et faire 500 bornes avec pour changer de région, c’est toute une épopée…Très bon souvenir.

Au fond, ce jaune, si un jour je le rattrape, je le mords…


Refaite à neuf...

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