vendredi 11 mars 2011

05 Mars 2010 – Lille Jeanne de Flandres - Deux gros yeux pour deux plus petits


Tableau jusqu’alors inhabituel mais remarquable de douceur, de fragilité, comme un coton rencontrant une goutte de lait.

Une paire d’yeux écarquillés, ouvert en grand, si grand et lumineux qu’ils éclaireraient la pièce même dans le noir.
A peine rencontrée et déjà conquis.
Le sang qui ne fait qu’un tour, non, une envolée d’un être à un autre présent à cet instant pour revenir se poser sur ce micro organisme. Ou plutôt pour venir se placer à jamais dans les souvenirs de nos vies. Le temps ne s’arrête pas ailleurs, ici il est déréglé, il faut compter deux mesures plutôt que la seconde habituelle. Un arrêt sur image sur ces premiers moments. Il y a beau ne pas avoir de nuages à travers la fenêtre, le soleil est à l’intérieur. Sorte de luminothérapie puissance…combien ? Non vraiment quantifiable. On parle de la science non exacte de l’humain, du cœur serré imprévu.

L’insouciance appelle la vie et l’accueille à bras ouverts pour mieux la nourrir.
Jules appelle Luce et l’accueille à bras ouverts pour mieux lui donner le biberon.
Les deux yeux écarquillés ne sont maintenant plus seuls.
Jules a une petite sœur.


Petite musique d'accompagnement

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