Drôle d’oiseau, je suis un rêveur. Un rêveur, c’est quelqu’un qui est bien dans l’évasion, dans la réalisation de ses songes. J’en ai déjà parlé récemment, en flirtant sur le net, j’ai trouvé cette idée qui fait que la vie est un livre blanc et que chaque voyage en est une page écrite. Mon livre à moi, il a quelques pages étrangères, mais surtout des pages aux accents bleus, blancs et rouges.
Alors il ne me faut pas grand-chose, juste un vol Ryanair à 50 boules pour m’apercevoir que ce pays, je le connais, que mes pages ont peut-être besoin d’être renouvelées…
En même temps, c’était pas très compliqué, à un moment, il fallait bien que l’avion se mette dans le sens de sa route. Alors il était logique que j’aperçoive bientôt la côte basque. Je la connais pas celle là, c’est pas pour autant que mon GPS intégré ne l’a pas détecté. D’abord Saint-Jean de Luz, facile, une coque de crabe avec une côte qui bifurque à 90° juste en dessous, c’était pas une grosse devinette… Si Saint-Jean est là, en dessous ça doit être Hendaye avec son petit port. Plus au Nord, cette cité, c’est le paradis des rugbymans biarrots. Au dessus encore, les Landes bien collées à cet Atlantique. L’océan lui m’a nourri de son iode dès mes premiers battements de cœur. Les Landes, c’est les vacances, entre amis ou à les traverser à vélo pour atteindre le bassin d’Arcachon.
Tiens, le voilà lui justement. Forcément, pas dur de distinguer la dune du Pyla et son estuaire. Ah ouais, c’est vraiment comme ça, les cartes postales sont pas truquées. Donc tout est placé, comme noté au sud la Teste de Buch, au milieu du bassin l’île aux Oiseaux. Dommage que les parcs à huitres et les cabanes tchanqués ne soit pas visibles. J’aurai été ravi de les saluer. Cap Ferret de l’autre coté. Mazette, c’est sympa quand même ce coin là. Le fil dunaire remonte vers Lacanau, c’est où déjà ?
Alors il ne me faut pas grand-chose, juste un vol Ryanair à 50 boules pour m’apercevoir que ce pays, je le connais, que mes pages ont peut-être besoin d’être renouvelées…
En même temps, c’était pas très compliqué, à un moment, il fallait bien que l’avion se mette dans le sens de sa route. Alors il était logique que j’aperçoive bientôt la côte basque. Je la connais pas celle là, c’est pas pour autant que mon GPS intégré ne l’a pas détecté. D’abord Saint-Jean de Luz, facile, une coque de crabe avec une côte qui bifurque à 90° juste en dessous, c’était pas une grosse devinette… Si Saint-Jean est là, en dessous ça doit être Hendaye avec son petit port. Plus au Nord, cette cité, c’est le paradis des rugbymans biarrots. Au dessus encore, les Landes bien collées à cet Atlantique. L’océan lui m’a nourri de son iode dès mes premiers battements de cœur. Les Landes, c’est les vacances, entre amis ou à les traverser à vélo pour atteindre le bassin d’Arcachon.
Tiens, le voilà lui justement. Forcément, pas dur de distinguer la dune du Pyla et son estuaire. Ah ouais, c’est vraiment comme ça, les cartes postales sont pas truquées. Donc tout est placé, comme noté au sud la Teste de Buch, au milieu du bassin l’île aux Oiseaux. Dommage que les parcs à huitres et les cabanes tchanqués ne soit pas visibles. J’aurai été ravi de les saluer. Cap Ferret de l’autre coté. Mazette, c’est sympa quand même ce coin là. Le fil dunaire remonte vers Lacanau, c’est où déjà ?
Ah oui, au milieu des deux lacs. Quand j’y repense, ce trait de béton dans la dune que j’y avais emprunté : une grosse connerie ; un très bon souvenir. Lacanau on disait ? Dommage que l’avion est trop à l’ouest, il ne me laisse pas voir Bordeaux et sa Garonne que j’avais pu scruter à l’aller.
L’estuaire parlons-en. On quitte le 33 et on arrive de l’autre coté, en Charente-Maritime, le 17 - je n’y peux rien, je me suis rentré tous les numéros des départements dans le crâne étant petit.
Vacances toujours mais pas les mêmes. Changement de vélo et d’année… C’est quoi cet espèce de cœur là bas ? Pourquoi je réfléchis, je sais très bien que c’est l’île d’Oléron. Saint Denis, c’est le creux au bout et donc le bateau t’y déposes en provenant de la Rochelle. Enfin, on n’y est pas encore, il y a d’autres pâtés de maisons avant, Marennes et son clocher comme un phare, Rochefort ancien grenier de la France. Ah ben tiens, en face c’est l’ile d’Aix et au dessus qui passe sous l’aile de la carlingue, c’est celle de Ré.
Niort que je dessine yeux fermés, non, on doit être au dessus, plus qu’à attendre de remonter un peu pour imaginer et apercevoir l’île d’Yeux, Noirmoutier – toujours la même rengaine, suffit de changer le dernier numéro de l’année pour la visite de la Vendée. Saint-Nazaire est là bas avec plus loin La Baule, devant se trouve Nantes et son château des bretons et ses bonnes tables surtout.
Ca y est, on est sur la Loire, la verdure, celle que j’aime et ce mnémotechnique appris par cœur : Orléans de Blois à Tours Angers jusque Nantes… Mais bon, on ne voit pas tout ça…Tantpis, on arrive au dessus d’un circuit. Bon ben ça c’est Le Mans, je pense à toi. Elle est là ta verdure, j’en veux.
Rennes t’es trop loin, ce sera pour une autre fois. 90° et changement de coté, les avions aiment décidément les angles…et moi aussi. On passe au bocage celui qui est lézardé par ce fleuve. Encore une fois pas compliqué, une suite de S, son nom est indiqué, c’est la Seine. Le Havre là haut donc, la grosse ombre là, c’est Rouen avec vue directe sur ses ponts et Sainte Catherine. C’est pas si grand la Normandie et Beauvais est tout prêt…Fini le mitraillage photographique, place au rangement des appareils électroniques…
Cette description, je pourrais la refaire sur la Bretagne, le Nord biensûr, la région Parisienne, la Champagne, l’Alsace Lorraine, la Bourgogne, le Rhône Alpes, Le sud Est aussi, Le Languedoc, Le Limousin…
Alors ça y’est, j’ai gagné mon ticket pour l’étranger ? Je peux maintenant aller vagabonder ? Ils sont comment les autres drapeaux nationaux ? Et si dans une autre langue, ça n’était pas la même rengaine ?
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