jeudi 14 octobre 2010

Bourse du travail de Saint-Denis (93) – En janvier – Le festival du voyage à vélo

Le festival du voyage à vélo ? Ca peut paraître loufoque comme idée mais je vous jure, ça existe réellement ! Oui, c’est forcément particulier. Non, il n’y a pas personne. Oui, c’est extraordinaire. Non, ça n’est pas réservé à ceux qui savent ce qu’est un dérive-chaîne. Oui, c’est des vagues de rêves plein les yeux. Non, les acteurs ne sont pas des marginaux…

Si ces questions / réponses, vous vous les êtes posés, alors vous avez un point commun avec les personnes qui animent ce festival : la c u r i o s i t é.
Ce festival a pour but de donner la parole à des gens normalement constitués ou pas afin qu’ils exposent leur récits. L’organisation est simple et correspond parfaitement à l’esprit qui y règne. Dans le couloir de l’entrée, les stands de la fédération de cyclotourisme, des vendeurs de pièces et vélos de randonnées et une cafétéria sans prétentions où s’y vendent sandwich rosette et mimolette…
A l’étage, une dizaine de stands et le double de paravents jonchés de photos de paysages extraordinaires. Obligation d’y passer et de tirer son chapeau à leur propriétaire avant de pénétrer l’entrée de l’amphithéâtre, lieu d’inspiration.

Tour à tour, les présentations des différents voyageurs se succèdent présentant les galères, les anecdotes, les kilomètres, les victoires, les paysages, les rencontres… Autant de bonheur raconté. Qu’il s’agisse du retraité ayant affronté les sommets du Tibet pendant trois mois, du quinqua prenant la pose devant les geysers islandais ou de la famille (3 enfants) présentant son périple chilo-péruvien de six mois, on se dit que c’est devant soi, que c’est possible, qu’un tel périple est réalisable.

J’aime cette idée simple de se dire que la découverte du monde est à la portée de quiconque, que quelques tours de roues suffisent à réaliser et à se réaliser. L’atmosphère dans cet amphithéâtre est à l’union. L’appartenance à une communauté n’est pas un rêve, elle. Si facile à pénétrer d’ailleurs. L’abordage est aussi naturel que la réponse qu’il suscite. Mélange d’admiration et de profit d’expérience. Curiosité des expériences, curiosité des gens, curiosité des contrées lointaines, curiosité des cultures.


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