Mots clés : Tableau OLBRACHT ; W. OLBRACHT

Une signature qui me procure des sensations à chaque fois que je la vois. C’est pour cette raison que je la recherche, que dans mes enquêtes sur les sites biens connus de petites annonces et d’enchères, ce nom propre fait parti de mes références favorites. C’est pour cette raison aussi que je n’hésite pas à écumer dans les maisons d’antiquités, brocantes et Emmaüs les séries de tableaux mis en valeurs ou oubliés dans un coin. Et je dois dire que le résultat n’est jamais vraiment au rendez-vous.
Mais il l’a déjà été deux fois et je crois en ce proverbe prédicateur…
La première fois, c’était chez un brocanteur du dunkerquois. Je n’y croyais pas trop et ai posé la question au hasard de ma scrutation.
- Des tableaux ‘OLBRACHT’, ça vous dit quelque-chose ?
- Hum… Oui, j’en ai un.
- Vous en avez un ? Mais où ? je répondis l’air plus que surpris, paniqué. Le premier sentiment éprouvé est la pensée de l’erreur. ‘Ca n’est pas possible’. Et rapidement, forcé de constater que la vie me joue un tour, et la magie est à l’envergure de la carte (toilée)…
Le tableau était là au dessus de mes yeux. Bordé de son cadre doré. Et il est beau ce tableau, coloré, représentation de la cité de Jean-Bart. Si j’avais l’habitude de voir des portraits, paysages ou autres natures mortes, c’est bien la première fois que je voyais le dessin d’une urbanisation peinte par cette main.
Le brocanteur m’a descendu le tableau de son crochet. Nul besoin de réfléchir pour identifier qu’il s’agissait bien de la même patte. Similitude parfaite de la signature et toujours dans le coin inférieur droit. Les perspectives sont dressées maladroitement comme il en est coutume. L’huile sur toile a été faite à partir d’une carte postale ancienne - certainement colorisée - du port poissonnier de Dunkerque appelé ‘Le Minck’. Le tableau a été acheté chez un couple de personnes âgées et exposé chez le vendeur lui-même pendant quatre ans avant qu’il ne s’en sépare.
Il n’empêche, c’est fou l’effet que cela fait de retrouver une œuvre de son grand-père tant d’années plus tard. Le tableau est daté de 1946. Ma mère elle-même n’a ouvert ses yeux pour la première fois que seulement 9 ans après.
J’avoue aussi mon espoir : que la première ligne de ce texte me permette de trouver d’autres tableaux, si par exemple un vendeur à la bonne idée de rechercher cette signature sur la toile… informatique celle-là.

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Une signature qui me procure des sensations à chaque fois que je la vois. C’est pour cette raison que je la recherche, que dans mes enquêtes sur les sites biens connus de petites annonces et d’enchères, ce nom propre fait parti de mes références favorites. C’est pour cette raison aussi que je n’hésite pas à écumer dans les maisons d’antiquités, brocantes et Emmaüs les séries de tableaux mis en valeurs ou oubliés dans un coin. Et je dois dire que le résultat n’est jamais vraiment au rendez-vous.
Mais il l’a déjà été deux fois et je crois en ce proverbe prédicateur…
La première fois, c’était chez un brocanteur du dunkerquois. Je n’y croyais pas trop et ai posé la question au hasard de ma scrutation.
- Des tableaux ‘OLBRACHT’, ça vous dit quelque-chose ?
- Hum… Oui, j’en ai un.
- Vous en avez un ? Mais où ? je répondis l’air plus que surpris, paniqué. Le premier sentiment éprouvé est la pensée de l’erreur. ‘Ca n’est pas possible’. Et rapidement, forcé de constater que la vie me joue un tour, et la magie est à l’envergure de la carte (toilée)…
Le tableau était là au dessus de mes yeux. Bordé de son cadre doré. Et il est beau ce tableau, coloré, représentation de la cité de Jean-Bart. Si j’avais l’habitude de voir des portraits, paysages ou autres natures mortes, c’est bien la première fois que je voyais le dessin d’une urbanisation peinte par cette main.
Le brocanteur m’a descendu le tableau de son crochet. Nul besoin de réfléchir pour identifier qu’il s’agissait bien de la même patte. Similitude parfaite de la signature et toujours dans le coin inférieur droit. Les perspectives sont dressées maladroitement comme il en est coutume. L’huile sur toile a été faite à partir d’une carte postale ancienne - certainement colorisée - du port poissonnier de Dunkerque appelé ‘Le Minck’. Le tableau a été acheté chez un couple de personnes âgées et exposé chez le vendeur lui-même pendant quatre ans avant qu’il ne s’en sépare.
Il n’empêche, c’est fou l’effet que cela fait de retrouver une œuvre de son grand-père tant d’années plus tard. Le tableau est daté de 1946. Ma mère elle-même n’a ouvert ses yeux pour la première fois que seulement 9 ans après.
J’avoue aussi mon espoir : que la première ligne de ce texte me permette de trouver d’autres tableaux, si par exemple un vendeur à la bonne idée de rechercher cette signature sur la toile… informatique celle-là.