mercredi 29 septembre 2010

Danemark - Août 2009 – Martina Topley Bird au Danemark

Je veux vous raconter ici l’histoire d’une adéquation parfaite. Une adéquation entre une musique, un moment, un lieu.

C’est ce que j’ai ressenti en ce milieu de mois d’août 2009 alors même que j’étais en terre pour moi alors inconnue ; le Danemark. Pour faire un peu de géographie, le Danemark, c’est un pays côtier et qui dit côte, dit vent, pluie, gros temps… Un paysage qu’on admire en vélo. Un paysage qu’on défie en vélo.

Le coupe-vent jaune poussin de cycliste de sortie ou le vent dans le dos, j’ai eu du plaisir à enfourcher mon pédalier et encore plus lorsque passait en boucle cette chanson de Martina Topley Bird. Parfaite pour la situation. Fournissant un sentiment de plaisir de la solitude, de l’effort fourni pour avancer mais vers où, vers quoi, vers quelle surprise ? A ce moment là, ce n’était pas le but à atteindre le privilégié, mais le moment même, vécu avec des sonorités calmes, apaisantes sonnant comme un arrêt sur image. Une impression de vivre la scène de l’intérieur mais également de trois mètres derrière le cycliste que j’étais. Y être acteur autant que le spectateur. Un court-métrage ou une vie, je ne sais pas mais dans tous les cas, ces visions à plusieurs reprises durant la semaine.
Cette chanson est un peu mon hymne de voyage, sereine et tranquille jusqu’à l’éclatement d’avant sa fin. Le repos sur la journée et la remémorisation des instants les plus palpitants.

Elle représente aussi la douleur d’un genou abandonneur alors que la Copenhague convoitée était si proche.

Mais elle représente aussi la joie des balayement sur le visage des vents de la mer baltique alors que le vélo posé bien droit dans la dune faisait face à la mer. L’accomplissement d’avoir atteint la côte est, après cinq jours d’épopée et autant de centaines de kilomètres parcourus…

Sandpaper Kisses

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